30 novembre 2021 | News,

« Des clés pour que l’élan du cœur ait plus d’impact », contribution spéciale de Sabrina Grassi à l’édition de décembre 2021 de Bilan

Dans son édition 2021 « Les 300 plus riches de Suisse », le magazine Bilan consacre un dossier spécial à la philanthropie et en particulier à la formation continue dans ce domaine.

Comme le relève Sabrina Grassi, Directrice générale de Swiss Philanthropy Foundation dans son interview, « La philanthropie a toujours pu fonctionner. Mais on veut désormais rendre les activités plus professionnelles, plus efficaces et le cadre réglementaire se complexifie. »

Pour pallier à cette complexification, différentes offres de formation ont ainsi émergées ces dernières années. Celles-ci ont été notamment proposées par le secteur public, à travers les écoles et universités, tel que le Centre en philanthropie de l’Université de Genève (GCP) et le Center for Philanthropy Studies de l’Université de Bâle (CEPS).

Swiss Philanthropy Foundation, en tant qu’acteur privé, est également présent dans ce panorama et propose sa propre formation, la « Master Class en Philanthropie » depuis 2018 en partenariat avec le CEPS et le GCP. Cette formation de trois jours propose tant à des philanthropes qui souhaitent se lancer dans la philanthropie, qu’aux conseillers juridiques et financiers qui les accompagnent et à des membres de conseils ou de direction de fondations, d’acquérir les outils de base nécessaires pour une meilleure pratique quotidienne de la philanthropie. Comme le souligne Sabrina Grassi, « Il est très facile de créer une fondation en Suisse, mais les gens ne se rendent pas compte de la charge de travail que cela représente. Nos formations leur permettent de se rendre compte qu’il existe d’autres modèles avec les fondations abritantes. »

L’ensemble de ces formations continues de courte ou de longue durée, offert tant par le secteur privé que public, créé donc, pour Sabrina Grassi, de très belles complémentarités qui répondent à des besoins différents. Tout en soulignant la tendance à aller vers une philanthropie effective avec impact, elle rappelle : « Il ne faut pas dénaturer la philanthropie, il doit y avoir un élan initial qui vienne du cœur. Elan du cœur et volonté d’efficacité peuvent cohabiter et coexister. Une bonne chose est de toujours se poser la question de ce que l’on veut provoquer avec son don. »